Daniela adresse une lettre vidéo à son père, mort récemment en Italie.
Une lettre poétique, dans laquelle elle évoque les objets qui lui appartenaient, une paire de lunettes, un message sur le répondeur, un pot de moutarde dans le frigo...

Coserelle est un film de survie.
C’est à travers des objets quotidiens que je parle de mon père, tout comme lui m’avait parlé du sien.
Coserelle raconte ce qui survit à l’histoire d’un homme, ce qui entre dans un espace symbolique.
Il est clair que ce qui reste de Papa n’est pas qu’un pot de moutarde, mais bien une famille qui ne jette pas ce pot.
Un sujet si incontournable comme la perte, ne peut être abordé, à mon avis, que par des choses minuscules : "Coserelle".